Le festival de la lutte à l’huile de Kırkpınar montre combien c’est un festival créatif dans le domaine du patrimoine immatériel avec ses mélodies distinctes et sa culture orale (versets et prières prononcés par le « cazgır »). Le «cazgır» joue un rôle essentiel car il représente l’intermédiaire entre des milliers de spectateurs nationaux et étrangers et les lutteurs sur le terrain. Ils créent ce lien avec une présentation littéraire et poétique appelé « dualama ».
Le « salavatlama » qui est un des rituels les plus importants de la lutte à l’huile de kirkpinar, se compose de phrases que prononce le cazgır avant de laisser les lutteurs commencer leur combat. Dans certaines régions, cela est appelé « dualama » ou « pehlivan okşaması”. Cette tradition perdure depuis le premier jour. Dépendant du talent du cazgır, ces salavat peuvent aussi être improvisés. Le « salavatlama » est très important pour le lutteur car cela donne de la force et du courage. Dans les salavat, les caractéristiques des lutteurs et les noms des lutteurs qui ont marqué l'histoire de la lutte à l'huile sont précisés.
